RÉFLEXION
Cette nuit, la rivière devint d’un calme profond, plus rien de bougeait. Le vent tomba, les poissons immobiles semblaient ne plus respirer afin de ne pas troubler la surface miroir du Chassezac. Les falaises plongeantes se trouvèrent face à elles-mêmes jouant de symétrie, seul une ligne imaginaire les séparait dans ce moment de grâce suspendu dans le temps.